25 mai 2007
Le 28 septembre
Pauvre corps fatigué que la nuit enveloppe
Tu gis terrorisé dans une vision myope
Partout des nénuphars, partout des escaliers
Sombres et escarpés, et sans extrémités
Où jadis tu voyais une étoile d'espoir
Il s'ouvre maintenant une cavité noire
Le lit où ta tête puisait son réconfort
Te sussurre aujourd'hui des sentences de mort
Tes rêves te disent que tu es monstrueux
Que jamais tu n'auras le droit d'être amoureux
Que ta seule maison sera l'obscurité
Aucune échappatoire à ta torture interne
Pas de sentier fleuri et naïf, pas un cairn
Il pleut seulement, et tu ne peux pas chanter
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