Et.
Les poètes qui ne mentent pas, ce sont des chanceux. Soit qu'ils n'ont pas besoin de se forcer pour voir la beauté, soit qu'ils n'ont aucun scrupule à montrer la hideur.
Mais, voilà, je suis descendu, ou monté, sur les planches, et c'était quelqu'un de vrai. Il s'est un peu attardé, après, durant la soirée. Et puis il est reparti, voyant que plus rien n'était vrai. Qu'il devait se forcer, à nouveau, pour maintenir le souffle incroyable de la beauté.
Il a salué, a dit : Merci, Au revoir.
Un poète qui n'a pas besoin de mentir, c'est un chanceux.
Sous le verni fêlé, usé qui l'enveloppe
Dort encore, et se tait, l'ombre du misanthrope
Voilà, c'est l'histoire d'un animal très bizarre qui ne vit que sur des scènes de théâtre. Dès qu'on essaye de l'en sortir, il entre dans une sorte de coma.
C'est pas grave, hein, tant qu'il y a de la pluie pour faire tinter les clochettes.