(Pas de titre)
Avoir un coeur, ça ne sert pas qu'à avoir mal.
Mais ces sourires faux, ces rires forcés dans l'autour, c'est pas possible à supporter. Je suis assez lâche pour endurer cinq minutes, une semaine, un mois, un an. Pourquoi ?
Il y a derrière ces sourires forcés, ces grimaces, quelquechose
d'autre, peut-être. Et une peine, un chagrin indicible de [ vivre et
cependant de ne pas pouvoir parler ] . C'est pour ça qu'on grimace ?
Qu'on marque nos faces de sourires torturés ?
Ben, peut-être bien,
oui. Mais faut pas non plus oublier qu'on est humain, fait de chair et
d'os, qu'on peut avoir mal, certes, mais aussi être bien, et que ya pas
de raison, alors.
Je cherche encore le trésor, j'ai un X sur une carte vierge. Et je cherche, je suis pas prêt d'arrêter.
J'aime, du fond de mon insensibilité, j'aime, j'ai un coeur pour ça, deux yeux, deux oreilles, un nez une bouche des mains des pieds des doigts et caetera.
Et je compte bien vivre et parler.