Fée
Fées, vous ne savez pas
Comme il est dur pour moi
De soutenir votre lumière
Fées, vous ne savez pas
Fée, assise si proche et pourtant à des milliers de kilomètres. Fée, petit bonheur inaccessible, je regardais tes yeux tristes. Fée, ta voix résonne, ta voix de pierre, ta voix de vent. Plus au-dessus que les nébuleuses et supernovæ, les yeux d'une fée. Un sourire comme une déchirure de soleil, comme quand on se coupe la paupière fermée. Le sourire d'une fée, une corde de la plus belle harpe du monde.
La sérénité. La liberté. La nature qui se déploie lentement, les piafs qui continuent de secouer leurs plumes endormies. Tout ce que tu m'apportais.
Oublie le réel, vas-y, pars dormir dans la forêt... Dans le nid d'un oiseau.
Et si un mort-vivant aimait une fée ? Il se passerait quoi ?