Août 2008
Je le sens, je pars, et je reste. Finalement, j'aime un peu quand même, puisque je suis triste de partir, de dire au revoir à mes amis, à ma maison, à mes souvenirs, à ma nièce, à mon frère, à mes parents.
C'est facile de dire "je pars". C'est facile de se dire qu'il n'y a aucune raison de pleurer. C'est facile de dire que malgré les distances, on sera toujours unis dans un même cocon d'amour.
Voilà que ça me fait mal de partir, mal comme j'ai rarement eu mal.
Bon, quand faut y aller, faut y aller. Je pars pour Paris. Je pars là-bas pour devenir comédien. Pour rencontrer une fille qui me prouvera que j'ai pas un sachet de poil-à-gratter à la place du coeur. Je pars pour me mettre à briller, me mettre à brûler. Je pars, je vous quitte, pour trouver la fleur qui danse, pour être en paix avec moi-même, je pars pour trouver mon harmonie, je pars pour pouvoir me regarder dans la glace, je pars pour mettre en phase mes pensées et mes actions.
Alors je pars, et je reste. Et même si ça fait mal au début, ça passera, ça cicatrisera.
Et j'aime autant vous dire que j'y arriverai, et que je serai heureux à nouveau, comme à l'époque où je m'en rendais pas compte.
Alors je pars, et je reste.
Dernièrement, à un concert de Sinsémilia, j'ai entendu une chanson sur un type qui partait combattre ses démons personnels. Je mène aussi ce combat, et c'est vrai que c'est violent. Mais j'ai une alliée de poids.
La Lune me montre l'exemple. Elle me donne des leçons de brillance.
"- Alors tu mets ça là, n'est-ce pas, et ça là.
- Comme ça ?
- Non, pas là. Là. Et ça, là.
- Comme ça ?
- Ah oui voilà. C'est très bien."
Etc etc.
La vie est un miracle. Alors, profitons-en ! EN PISTE !